Réunis en congrès à Antibes, tous les plagistes de France demandent l'abrogation pure et simple d'un décret qui, s'il entre en vigueur d'ici la fin de l'été comme cela est prévu, menace selon eux 4.000 emplois en France.

Un tee-shirt noir pour défiler, et un mot d'ordre : le décret plage doit être abrogé.
Pour les plagistes venus de toute la France à Antibes-Juan-les-Pins pour la deuxième convention nationale de leur profession, le temps presse, et des milliers d'emplois sont menacés, 4.000 en France et au moins 1.500 sur la Côte d'Azur. Ils l'ont fait savoir dans la rue, en manifestant.


LE DECRET PLAGE

Adopté le 26 mai 2006, le décret plage  établit de nouvelles règles permettant à l'Etat d'accorder sur le domaine public maritime des concessions de plages.


Concrètement, 50% des plages artificielles devront désormais rester publiques. De plus, les concessionnaires devront démonter leurs installations à compter du 15 octobre et jusqu'au 15 avril.
Cette disposition concerne dès septembre  les professionnels de Cannes et Antibes, puis tous les plagistes de la Côte d'Azur en 2020.


LE TEMPS PRESSE

Certains professionnels ont déjà rencontré Emmanuel Macron alors qu'il était ministre de l'Economie. Ils espèrent que le nouveau Président de la République n'oubliera pas les garanties qu'il avait annoncées. 



REPORTAGE : L.VERDI, L.BARON ET J.JUVIGNY :
Intervenants : Alain Palamiti Gérant établissement de plage, Michel Chevillon Président syndicat des hôteliers de Cannes et Jean Leonetti Député-maire d'Antibes

 

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